DU 06/11/24 AU 23/12/24
JAPANESE ART

EXPOSITION EN COURS
Japanese ART
Cette exposition de fin d’année au MOB-ART studio vous emmène au Japon à la rencontre de deux artistes d’exception, l’un peintre l’autre céramiste, entre tradition et expression contemporaine.



« La tradition contemporaine »
Cette exposition de fin d’année au MOB-ART studio vous emmène au Japon à la rencontre de deux artistes d’exception, l’un peintre l’autre céramiste, entre tradition
et expression contemporaine.
Sei ARIMORI et sa vision de la peinture :
Sei ARIMORI est né à Tokyo où il a fait ses études et vit encore partiellement tout en se
partageant avec Bruxelles. Il est exposé tant au Japon qu’en Belgique ou aux Etats Unis.
« S’il me fallait exprimer ma vision de la peinture, je répondrais par espace d’expression,
libre des modes de l’art contemporain.
En symbiose avec la majestueuse nature, où que nous soyons, artistes attentifs,
capteurs sensibles, l’œuvre s’exprime au-delà de nous par la transposition, sur un support,
des émotions intimes.
L’artiste est l’intermédiaire sensible de la majestueuse nature.
L’art utilise des symboles universels, il n’a pas de frontière : il est lien entre individus
et lien également entre passé et devenir.
L’une de mes préoccupations est de tirer le meilleur parti des enseignements des
héritages de l’humanité, de l’Orient à l’Occident.
Du point de vue de la pratique de la création, nous avons des leçons à tirer de la
construction dans l’espace et également de la forme. C’est le but que je poursuis.
La permutation de la lumière et des ténèbres : ce thème traité en 1999 exprime le fondement
et le sens de mon travail.
Comme beaucoup de mes confrères, je suis interpellé par la fuite du temps.
Je crois, cependant, que notre expérience peut être traduite au cours d’une seule journée.
Le temps n’est pas une séquence ordonnée. Il est tout relatif pour chaque individu.
Lever et coucher de soleil, espoir et tristesse, lumière et obscurité : c’est la vraie substance
de notre vie.
Dans mon travail, j’ai utilisé des panneaux de bois, plâtre, feuille d’or et poudre de pierres
précieuses. J’ai utilisé des techniques telles que tempera à l’œuf, le grattage et le polissage,
entre autres. Par ces moyens, j’ai essayé d’exprimer le contraste de la lumière et l’obscurité.
C’est un travail de patience qui requiert beaucoup de temps.
Un patient processus de stratification est engagé, qui en soi n’est pas une contrainte pour
moi, mais plutôt une expression du temps lui-même dissimulé dans mon travail ; aussi,
grâce à la technique japonaise de l’urushi (laque)et par d’autres moyens, j’ai essayé
d’exprimer la beauté pure.
Mon désir est d’exprimer l’universelle lumière et les ténèbres.
Expression de notre joie et de notre crainte, confrontés que nous sommes à la vie et à
la mort.
Je dessine tout imprégné à la fois de l’esprit de l’Est et de l’Ouest. C’est l’art de l’icône
médiévale, des mandalas bouddhistes anciens, et du paravent japonais. Non dans les
divergences de ces nombreuses cultures, mais plutôt dans une tentative de synthèse
qui résume aussi mon parcours.
A présent, c’est le mouvement qui m’intéresse: la couleur, cernée par un cadre dynamique.» Sei Arimori
Kei TANIMOTO : ses céramiques sculptées
Décédé il y a quelques semaines, Kei Tanimoto est né en 1948 à Iga au Japon où il a vécu presque toute sa vie. Il est le fils du céramiste Kosei Tanimoto et père de Takashi Tanimoto.
À partir de 1970, il suit l’enseignement de Sakuzo Hineno et de Hitoshi Kato à Mino.
Il se rend à Paris en 1973 et s’initie à la gravure sur cuivre auprès de l’artiste
Stanley William Hayter (1901-1988), à l’Atelier 17. Il ouvre en 1974 un atelier de céramique, nommé Akira.
Il commence à exposer son travail en 1976 et participe à une performance au musée
national des arts asiatiques – Guimet en 1977 avant de rentrer au Japon pour reprendre le four de Mitagama à Iga.
S’en suivent plusieurs expositions à travers le Japon. Kei Tanimoto, était une personnalité de grande renommée au Japon. Son travail est conservé dans les collections les plus prestigieuses du pays et du monde entier.
Il est exposé dans les meilleures galeries de Tokyo et de Kyoto, mais aussi à Francfort,
à Paris, Bruxelles, en Angleterre ou aux Etats Unis.
Kei Tanimoto avait une confiance innée née de ses 50 années de travail avec les matériaux locaux d’Iga, une partie d’un héritage familial qui l’a exposé à la tradition lorsqu’il était enfant dans l’atelier de son père et qui l’a ensuite transmis à son fils, Takashi.
Les céramiques Iga appartiennent à une petite famille de traditions anciennes et
légendaires au Japon.
Traditionnellement non émaillées, les argiles locales sont étudiées et travaillées de
manière obsessionnelle par les artisans. Tanimoto façonne à la main une grande partie de son travail avec des sculptures et des formes créées pour faire écho, avec son propre style,aux codes anciens.
Les pâtes en terre cuite d’Iga se prêtent bien aux cuissons multiples qui sont toujours
au bois. Les fours sont chauffés à plus de 1.400 degrés Celsius, ce qui permet la formation naturelle de dépôts de cendres pour former la délicate beauté « biidoro » vert jade que tout le travail de Kei Tanimoto semble posséder sans effort.
Posés avec légèreté à la surface de ses œuvres sur le contraste brut des taches d’argile
claire et du Koge noir foncé, ces récipients sont une métaphore de la lumière et de
l’obscurité, de la lutte et de la joie, de la vie elle-même.
Coordonnées
Téléphone : +352 691 109 645
E-mail : lucschroeder@mob-artstudio.lu
Avenue de la Porte-Neuve 19a
L-2227 Luxembourg
(à l’angle du Boulevard Royal)
HORAIRES
Mardi | 14h00 – 18:00
Du mercredi au samedi | 10h30 – 18:00
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VERNISSAGE
06/11/2024
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